Amsterdam (sur un air bien connu) :

Marathon d’Amsterdam :

y’a le blanc nez qu’avance,

qui galope et qui borne,

en tenant la cadence.

Marathon d’Amsterdam,

y’a le blanc nez qui court,

qui supporte la distance,

vêtu de jaune et noir.

Dans les rues d’Amsterdam,

le BNT déhanche,

sa foulée bondissante

importée de la France.

Au milieu d’trente mille âmes

C’est plein d’effervescence

Le dimanche 20 octobre

Dans le stade d’Amsterdam.

Dans les rues d’Amsterdam,

y’a Yoyo qui s’promène,

il affûte sa bedaine :

objectif Embruman…

Su’l’parcours d’Amsterdam,

Olivia l’iron dame,

fait des altères en prime,

Deux bouteilles à la main.

Su’l’parcours d’Amsterdam,

Virginie l’métronome,

va rejoindre son bonhomme

plus vite que la normale.

Et ça sent la sueur

jusque dans l’appendice

mais Nico reste en lice,

dans les rues d’Amsterdam !

Dans les rues d’Amsterdam,

Damien voit des paillettes

Il digère toutes les miettes

D’un gâteau sport ‘miam miam’...

Su’l’trottoir d’Amsterdam,

y’a Vincent qui d’vient beige,

et qui rend son petit déj,

su’l’trottoir d’Amsterdam.

Dans le stade d’Amsterdam,

Adeline cache ses larmes,

elle prépare son malaise

mais finit bien balaise !

Ils se tordent de douleur,

Mais toujours plein sourire,

Incroyablement fous mais tellement bons coureurs

Alors d’un geste vif, alors le regard fier

Ils saluent les chalands et captent la lumière !

Dans le stade d’Amsterdam,

Ludo retient ses crampes,

il n’avance plus il rampe,

dans le stade d’Amsterdam.

Dans les rues d’Amsterdam,

Stéphanie serre les dents,

Mais elle répond présente

Après quarante-deux bornes

Et dans la même aprem,

Un autr’ Ludo s’élance

Soucieux de bien comprendre

Combien font trois fois sept.

Et nous on r'garde leur temps,

On admir’ chacun d’entre eux,

parce qu’ils ont donné

ce qu’ils avaient de mieux !

et j’écris c’qu’on m’a dit,

on en rigole un peu,

mais ils ont tous brillé sur la ligne d’arrivée !